→ Vous avez fait l’acquisition du multiple du groupe UNTEL intitulé Les Mots d’UNTEL qui a été produit par les Amis de l’IAC, lors de l’exposition collective COLLECTION’15 en 2015-2016 : qu’est-ce qui vous a plu dans cet objet ?
P.C : Sous la forme familière d'un présentoir de cartes postales, nous percevons tout de suite un détournement des codes, puis la lecture des mots, extraits du vocabulaire d'UNTEL, nous renvoie à notre quotidien et nous nous sentons facilement en phase avec ces mots que nous avons tous pu prononcer en réaction aux événements de notre vie ou à l'actualité, qui incarnent nos questionnements, nos désirs, nos révoltes, nos envies de réagir.
→ Ce multiple a été produit dans le cadre d’une exposition présentée à l’IAC. Qu’est-ce que vous avez aimé dans cette exposition, dans le travail de l’artiste ?
P.C : Ce multiple dialogue avec le collectionneur puisqu'il peut aussi être acteur de l'œuvre par son choix de l'organisation des « mots » sur le présentoir selon son humeur du moment, leur ordre n'étant pas figé par les artistes.
Par ces cartes postales, UNTEL nous envoie un message, une invitation à être actif, à s'interroger, à se remettre en question et en cela, ce multiple incarne tout à fait l'esprit des interventions faites par le groupe pendant les années 1975 à 1980.
→ Pour vous, ce multiple est-il rattaché à l’exposition ? Est-il un moyen d’en garder une trace, un souvenir ?
P.C : Régulièrement l'IAC propose un point de vue renouvelé sur sa collection.
J'ai fait connaissance des trois artistes du groupe UNTEL (Jean Paul Albinet, Philippe Cazal, Alain Snyers) et ai découvert leur travail à l'occasion de l'exposition COLLECTION’15 où étaient également présentées des œuvres des artistes Saâdane Afif, Ulla von Brandenbourg, Jason Dodge et Alexander Gutke.
→ Comment vous positionnez-vous en tant que collectionneur face à ce multiple ? Pour vous, est-ce qu’il rejoint une logique de collection, un fil directeur, ou bien est-ce un achat « coup de cœur » ? Comment le multiple prend-il place chez vous ?
P.C : Acheter une œuvre d'artiste ayant exposé à l'IAC est une façon d'adhérer à la ligne artistique soutenue par l'IAC, ce qui n'exclut pas un éventuel coup de cœur.
Pour ma part, je parlerais plutôt d'un sentiment d'empathie avec le message de l'œuvre et plus généralement avec l'action du groupe.
C'est également un moyen de soutenir l'IAC par l'intermédiaire des Amis qui éditent ces multiples tout en « accédant » à des artistes confirmés dans des conditions privilégiées.
P.C : Sous la forme familière d'un présentoir de cartes postales, nous percevons tout de suite un détournement des codes, puis la lecture des mots, extraits du vocabulaire d'UNTEL, nous renvoie à notre quotidien et nous nous sentons facilement en phase avec ces mots que nous avons tous pu prononcer en réaction aux événements de notre vie ou à l'actualité, qui incarnent nos questionnements, nos désirs, nos révoltes, nos envies de réagir.
→ Ce multiple a été produit dans le cadre d’une exposition présentée à l’IAC. Qu’est-ce que vous avez aimé dans cette exposition, dans le travail de l’artiste ?
P.C : Ce multiple dialogue avec le collectionneur puisqu'il peut aussi être acteur de l'œuvre par son choix de l'organisation des « mots » sur le présentoir selon son humeur du moment, leur ordre n'étant pas figé par les artistes.
Par ces cartes postales, UNTEL nous envoie un message, une invitation à être actif, à s'interroger, à se remettre en question et en cela, ce multiple incarne tout à fait l'esprit des interventions faites par le groupe pendant les années 1975 à 1980.
→ Pour vous, ce multiple est-il rattaché à l’exposition ? Est-il un moyen d’en garder une trace, un souvenir ?
P.C : Régulièrement l'IAC propose un point de vue renouvelé sur sa collection.
J'ai fait connaissance des trois artistes du groupe UNTEL (Jean Paul Albinet, Philippe Cazal, Alain Snyers) et ai découvert leur travail à l'occasion de l'exposition COLLECTION’15 où étaient également présentées des œuvres des artistes Saâdane Afif, Ulla von Brandenbourg, Jason Dodge et Alexander Gutke.
→ Comment vous positionnez-vous en tant que collectionneur face à ce multiple ? Pour vous, est-ce qu’il rejoint une logique de collection, un fil directeur, ou bien est-ce un achat « coup de cœur » ? Comment le multiple prend-il place chez vous ?
P.C : Acheter une œuvre d'artiste ayant exposé à l'IAC est une façon d'adhérer à la ligne artistique soutenue par l'IAC, ce qui n'exclut pas un éventuel coup de cœur.
Pour ma part, je parlerais plutôt d'un sentiment d'empathie avec le message de l'œuvre et plus généralement avec l'action du groupe.
C'est également un moyen de soutenir l'IAC par l'intermédiaire des Amis qui éditent ces multiples tout en « accédant » à des artistes confirmés dans des conditions privilégiées.