Découvrez deux plans séquences, fragments du film Toutes ces filles couronnées de langues, 2019 d’Amélie Giacomini et Laura Sellies.
Diffusion du samedi 12 décembre à 10h au dimanche 13 décembre 20h.
La vidéo sera accessible ici, uniquement sur le créneau dédié.
→ Rendez-vous en 2021 pour la première projection publique de leur film à l’IAC dans le cadre de l’exposition La Fabrique du Nous / Rituel·le·s.
Programmation en cours
Dans le film Toutes ces filles couronnées de langues, Laura Sellies et Amélie Giacomini poursuivent une recherche sur le langage qui traverse leur travail depuis plusieurs années. Cette recherche est déterminée par la conviction que le langage est l’un des principaux outils de la domination. Que notre société est façonné par celui-ci et que, pour la déconstruire, il faut penser de nouveaux modes d’échange. Le corps et la sculpture ont toujours été au cœur de cette recherche. De quelle manière le mouvement du corps, mis en lien avec la matérialité d’un objet transformé en partenaire, est capable d’inventer un nouveau système de signes. Les rudiments d’un langage qui parlera à quelques-uns, ceux qui prendront le temps de le déchiffrer et de se l’approprier.
Synopsis du film
Un groupe de femmes vit sur une île volcanique. Elles communiquent dans un langage inventé, en mouvement, composé de gestes, de cris et de chants dissonants. Elles portent une attention particulière à l’environnement. Semblent communiquer avec celui-ci par l’intermédiaire d’objets et d’instruments étranges. Des taches noires ponctuent leur peau. Une jeune femme arrive sur l’île, Estrée. Elle les observe, attirée. Une tache noire apparait sur son visage. Elle manipule à son tour les sculptures, s’intègre dans la communauté. Les taches noires rappellent la lave séchée. Les corps disparaissent dans le paysage. L’île est toutes ces femmes.
Les sculptures produites pour ce film font l’objet d’installations autonomes. En 2019, Toutes ces filles couronnées de langues : les instruments, est montrée dans l’exposition Bels animal durant le festival du Feÿ, en Bourgogne.
Cinq sculptures-instruments sont présentes. Deux plans séquences issus de Toutes ces filles couronnées de langues sont projetés en boucle. L’un montre la manipulation des instruments dans le paysage volcanique de Lanzarote, la manière dont ils entrent en interaction. On voit l’espace, l’immensité d’un cratère. L’autre montre les visages en plan serré des cinq performeuses. Elles se regardent, se touchent. Elles rient parfois. La caméra se promène dans la masse que forment ces cinq corps. On passe d’un visage à un autre, ils occupent toute l’image. La double projection met en miroir les deux scènes, paysage et groupe, le lien qui les unit : ces instruments qui leur permettent de communiquer. Une composition sonore spatialisée mélange sons directs issus des deux vidéos et composition à partir du réenregistrement des sculptures-instruments en studio.
Toutes ces filles couronnées de langues : les instruments, 2019
Sculptures : (dim. variables, cuivre, micro piézo-électrique, transducteur, éléments électroniques). Vidéo-projections (12min55), installation sonore (12min55).
Image : Thomas Favel et Michele Gurrieri.
Composition sonore : Raphaële Dupire.
Avec Nathalie Broizat, Silvia Di Rienzo, Anna Gaïotti, Pauline Lorillard et Susanne Schmidt.
Les sculptures ont été produites par Lafayette Anticipations en collaboration avec Thierry Madiot.
Collection Lafayette Anticipations.
Diffusion du samedi 12 décembre à 10h au dimanche 13 décembre 20h.
La vidéo sera accessible ici, uniquement sur le créneau dédié.
→ Rendez-vous en 2021 pour la première projection publique de leur film à l’IAC dans le cadre de l’exposition La Fabrique du Nous / Rituel·le·s.
Programmation en cours
Dans le film Toutes ces filles couronnées de langues, Laura Sellies et Amélie Giacomini poursuivent une recherche sur le langage qui traverse leur travail depuis plusieurs années. Cette recherche est déterminée par la conviction que le langage est l’un des principaux outils de la domination. Que notre société est façonné par celui-ci et que, pour la déconstruire, il faut penser de nouveaux modes d’échange. Le corps et la sculpture ont toujours été au cœur de cette recherche. De quelle manière le mouvement du corps, mis en lien avec la matérialité d’un objet transformé en partenaire, est capable d’inventer un nouveau système de signes. Les rudiments d’un langage qui parlera à quelques-uns, ceux qui prendront le temps de le déchiffrer et de se l’approprier.
Synopsis du film
Un groupe de femmes vit sur une île volcanique. Elles communiquent dans un langage inventé, en mouvement, composé de gestes, de cris et de chants dissonants. Elles portent une attention particulière à l’environnement. Semblent communiquer avec celui-ci par l’intermédiaire d’objets et d’instruments étranges. Des taches noires ponctuent leur peau. Une jeune femme arrive sur l’île, Estrée. Elle les observe, attirée. Une tache noire apparait sur son visage. Elle manipule à son tour les sculptures, s’intègre dans la communauté. Les taches noires rappellent la lave séchée. Les corps disparaissent dans le paysage. L’île est toutes ces femmes.
Les sculptures produites pour ce film font l’objet d’installations autonomes. En 2019, Toutes ces filles couronnées de langues : les instruments, est montrée dans l’exposition Bels animal durant le festival du Feÿ, en Bourgogne.
Cinq sculptures-instruments sont présentes. Deux plans séquences issus de Toutes ces filles couronnées de langues sont projetés en boucle. L’un montre la manipulation des instruments dans le paysage volcanique de Lanzarote, la manière dont ils entrent en interaction. On voit l’espace, l’immensité d’un cratère. L’autre montre les visages en plan serré des cinq performeuses. Elles se regardent, se touchent. Elles rient parfois. La caméra se promène dans la masse que forment ces cinq corps. On passe d’un visage à un autre, ils occupent toute l’image. La double projection met en miroir les deux scènes, paysage et groupe, le lien qui les unit : ces instruments qui leur permettent de communiquer. Une composition sonore spatialisée mélange sons directs issus des deux vidéos et composition à partir du réenregistrement des sculptures-instruments en studio.
Toutes ces filles couronnées de langues : les instruments, 2019
Sculptures : (dim. variables, cuivre, micro piézo-électrique, transducteur, éléments électroniques). Vidéo-projections (12min55), installation sonore (12min55).
Image : Thomas Favel et Michele Gurrieri.
Composition sonore : Raphaële Dupire.
Avec Nathalie Broizat, Silvia Di Rienzo, Anna Gaïotti, Pauline Lorillard et Susanne Schmidt.
Les sculptures ont été produites par Lafayette Anticipations en collaboration avec Thierry Madiot.
Collection Lafayette Anticipations.