Barbara Glowczewski, anthropologue française (et intervenante dans la Station 18 du Laboratoire espace cerveau) propose de partager son film réalisé lors de son séjour avec des femmes et des hommes Warlpiri de Lajamanu en Australie centrale (de 1979 à 2017). À travers son film documentaire Lajamanu (2018, 60’), nous partageons leur vie. Ce film entrelace des rituels qu’elle a filmés en 1979 et d’autres archives, dont une vidéo faite en 1984 par Paddy Patrick Jangala avec des gardiennes de la loi Warlpiri pour protéger de la destruction par une compagnie minière, un site sacré dans le désert Tanami.
→ Pour voir le film, c'est ici.
Barbara Glowczewski souligne le fait que la langue des Warlpiri propose trois « nous », un « nous » collectif et deux formes de « nous » duales, l'un qui inclut et l'autre qui exclut la personne à qui l'on parle. Une nuance qui permet d’insister sur la relation et l’énonciation, de se situer par rapport à la personne à qui l’on s’adresse et le « milieu » dans lequel on se situe.
→ Revoir l'intervention de Barbara Glowczewski, Du nous exclusif au nous inclusif : le pouvoir aborigène des mots.
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Barbara Glowczewski souligne le fait que la langue des Warlpiri propose trois « nous », un « nous » collectif et deux formes de « nous » duales, l'un qui inclut et l'autre qui exclut la personne à qui l'on parle. Une nuance qui permet d’insister sur la relation et l’énonciation, de se situer par rapport à la personne à qui l’on s’adresse et le « milieu » dans lequel on se situe.
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