née en 1983 (france)
VIT ET TRAVAILLE À MONTREUIL (FRANCE)
Sandra Lorenzi est diplômée en 2009 de l’École Nationale Supérieure d’Art de la Villa Arson. Depuis 2010, de nombreuses expositions personnelles de l’artiste voient le jour. Elle est notamment invitée à présenter La Nébuleuse de l’homoncule au Palais de Tokyo (2011) et Depuis que les bals sont fermés à la Maison du Peuple de Vénissieux (2016). Plus récemment, elle a exposé Nos cimes en racines à la Bibliothèque des Abattoirs (FRAC Occitanie Toulouse) ainsi que Des profondeurs au Musée du patrimoine industriel et minier de Decazeville en 2019. À deux reprises, Sandra Lorenzi est également invitée à participer au Laboratoire espace cerveau de l’IAC Villeurbanne (2016 et 2020), de même qu’elle a été invitée par URDLA, Villeurbanne. Parallèlement à cela, elle est professeure d’enseignement artistique à l’École Supérieure d’Art d’Annecy Alpes depuis 2019.
Les dessins, sculptures, installations et textes de Sandra Lorenzi interrogent notre mémoire collective et sa propension à être modelée par l’histoire que nous faisons du monde. En faisant référence dans son travail à la fois à la mythologie, à la philosophie, à la littérature, à l’anthropologie ou encore à la culture populaire et l’ensemble des formes que celle-ci produit, l’artiste met en perspective les modes de pensée et d’action liés aux événements constitutifs de notre histoire. Les œuvres, faites de rencontres impromptues d’éléments à fortes charges symboliques, s’apparentent donc à divers récits alternatifs. Poétesse, Sandra Lorenzi réécrit à travers son œuvre une nouvelle fiction composée de nombreuses références, dans un espace-temps indéfini, où une attention particulière est portée aux notions de soin et de guérison. Les installations qu’elle réalise constituent des environnements, des scènes sur lesquelles les sculptures aux matériaux hybrides – bronze, aluminium, béton, roche volcanique ou végétaux – relatent ces fictions, entre mythes anciens et prophéties chamaniques.