Liliana Moro
Il rovescio della medaglia
1994-1998
[Le revers de la médaille]
- Il rovescio della medaglia (scena I)
VHS (Secam) couleur et sonore diffusé sur moniteur
- Cavallino (Il rovescio della medaglia (scena II))
Terre cuite engobée et peinture blanche et bleue
31 x 32 x 14 cm
1/9
- Giovanna e la luna (Il rovescio della medaglia (scena I)
Terre cuite blanche
83 x 51 x 85 cm
2/2
- Il rovescio della medaglia (scena I)
Quatre dessins encadrés : collages, crayon, aquarelle sur papier
En 1994, Liliana Moro réalise un spectacle chorégraphique intitulé Il rovescio della medaglia [le revers de la médaille]. Cette œuvre se présente comme un travail total, difficile à classer, que l’on peut considérer à la fois comme un tableau-vivant, une performance, une proposition théâtrale ou encore une réflexion autour de la notion de sculpture.
La vidéo Il rovescio della medaglia (scena I) se présente comme le témoignage de cette œuvre.
Dans cette première scène, Giovanna Luè, la danseuse, a revêtu un tapis de mousse éponge et actionne une lumière rouge de façon intermittente sur le morceau de Kurt Weill et Bertold Brecht, Alabama Song (Whisky Bar), interprété par The Doors. Cet éclairage suit le rythme de sa respiration, et lui donne une apparence irréelle. Un petit cheval en carton est posé près d’elle, au sol.
Ce film est présenté en accompagnement des sculptures Giovanna e la luna (Il rovescio della medaglia (scena I) et Cavallino (Il rovescio della medaglia (scena II), toutes deux réalisées en terre cuite.
Au sujet de Giovanna e la luna, Liliana Moro précise : « c’est une sculpture en terre cuite. Un personnage enveloppé dans une spirale de mousse élastique. […] Faire une sculpture, choisir la terre cuite fut effectivement un acte très important. Travailler dans le double champ de représentation de la chorégraphie et de la sculpture m’a beaucoup intéressée. Giovanna e la Luna est très importante parce qu’il y a d’un côté la performance, et de l’autre la sculpture, avec ce matériau chaud et absorbant, cette spirale de mousse, la lumière, la couleur de la lumière, la musique dans certains cas. […] Giovanna e la Luna marque une évolution, mais toujours par rapport à ce fil conducteur : ce qui m’intéresse, c’est le monde, et le rapport de la personne avec le monde ».