Cocktail Designers & Sébastien Roux
Wallpaper music
2009
Sound installation and wallpaper (Wallpaperbyartists production)
Wallpaper music version 9 est composé d'un dispositif d'émission invisible qui diffuse la création sonore à travers le mur et d'un papier-peint édité à l'aide d'une technique d'impression traditionnelle (peinture sur papier). Le papier-peint a été produit par Wallpapersbyartists. Le graphisme, conçu par Oliver Huz, développe le motif d'un double triangle inversé et dégradé. Dessiné par une trame composée de croix, de triangles et de losanges, qui ne se révèle qu'à faible distance, ce motif est plus ou moins dense suivant l'organisation de ces différents éléments. L'agencement de cette multitude de signes donne l'illusion d'un dégradé et rejoue plastiquement les vagues de la vibration du son. Le graphisme accompagne ici le mouvement des corps induit par l'installation sonore qui appelle différentes postures et distances d'écoute (dans l'espace ou très proche du mur). La musique électronique est souvent construite à partir de ce que l'on nomme des « micro-événements », courts sons individualisés, qui une fois « assemblés » produisent une globalité, une fréquence sonore continue. Ici, le travail graphique accompagne visuellement ce principe de composition.
La partition musicale, qui se réfère à Musique d'ameublement d'Erik Satie ou à Music for Airports de Brian Eno, est constituée d'une sorte de fond sonore, renvoyant aux sons quotidiens, qui s'auto-génère et se déploie sur une durée indéterminée. « Le contenu musical est formé d’un ensemble de séquences agencées aléatoirement et répétées à l'infini de manière à répondre aux mêmes critères de temporalité que le papier peint », précise Sébastien Roux. Ainsi, l'œuvre s'appréhende dans sa globalité comme une impression, comme un parfum laissé dans une pièce, elle affirme une cohérence en même temps qu'une certaine forme de discrétion.
La partition musicale, qui se réfère à Musique d'ameublement d'Erik Satie ou à Music for Airports de Brian Eno, est constituée d'une sorte de fond sonore, renvoyant aux sons quotidiens, qui s'auto-génère et se déploie sur une durée indéterminée. « Le contenu musical est formé d’un ensemble de séquences agencées aléatoirement et répétées à l'infini de manière à répondre aux mêmes critères de temporalité que le papier peint », précise Sébastien Roux. Ainsi, l'œuvre s'appréhende dans sa globalité comme une impression, comme un parfum laissé dans une pièce, elle affirme une cohérence en même temps qu'une certaine forme de discrétion.