Prêt de l'œuvre de la Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
Evariste Richer, Everest, 2006
Evariste Richer, Everest, 2006
Avec les œuvres de : Dove Allouche, Neal Beggs, Alain Bublex, Jagna Ciuchta et Florent Grange, Claude Closky, Julien Discrit, Gaëlle Foray, Luigi Ghirri, Helen Mirra, Elodie Pong, Neil Raitt, Evariste Richer, Muriel Rodolosse, Denis Savary, Roman Signer, Valérie Sonnier, Daniel Spoerri, Nathalie Talec, Wood & Harrison, Rémy Zaugg
L’exposition Première étoile, dernier flocon est née de l’envie de faire écho à des questions climatiques qui se posent quotidiennement à Annemasse et dans ses alentours. Situé dans les Alpes occidentales, ce territoire suit en fond de vallée le cours de l’Arve, rivière parallèle à l’autoroute A40, rejoint à moyenne altitude de nombreuses stations de ski mythiques comme Chamonix, Megève, Flaine ou Avoriaz, et culmine dans les massifs alpins - Chablais, Bornes, Aravis, Haut-Giffre, Aiguilles rouges et bien sûr le MontBlanc en surplomb. En Haute-Savoie, les prévisions météorologiques n’ont rien d’anecdotiques, le sujet est même hautement économique et rythme de nombreuses conversations. « Annule-t-on la sortie neige à Plaine-Joux des grandes sections ? Est-il possible d’apporter de la neige par camions quand il fait trop chaud pour utiliser les canons au Petit Bornand ? Comment enrayer le triste record de 35 jours successifs de pic de pollution aux particules fines dans la vallée de l’Arve2 ? Est-ce que je pose une demi-journée pour profiter de la petite tombée de neige d’hier ? » s’interroge tout un chacun selon ses activités professionnelles, sportives, électives, etc.
Aujourd’hui, le réchauffement climatique, aux effets particulièrement visibles dans les Alpes et sur la chaîne du MontBlanc, agit comme un révélateur et pousse à une réévaluation des enjeux économiques et environnementaux, relayée par une opinion publique locale et internationale de plus en plus attentive et mobilisée pour la préservation des écosystèmes.
Dans un parcours s’intéressant aux activités et paysages à différentes altitudes, l’exposition souhaite aborder la montagne contemporaine comme une géographie vécue, à rebours de l’imaginaire dominant du Sublime romantique développé à partir du XVIIIe siècle puis de l’iconographie publicitaire vantant la montagne comme territoire pur, intact et préservé.
Toujours fascinés par la montagne, les artistes en représentent les multiples facettes, des plus terre-à-terre aux plus fantasmatiques. Le parti-pris est volontairement non documentaire, abordant de manière distanciée quelques éléments incontournables : la neige, la vue, le chalet, le domaine skiable, les sports d’hiver, l’avalanche, les sommets, les glaciers, le refuge, l’alpiniste, le froid, l’appel du grand Nord.
Garance Chabert, commissaire de l’exposition, extrait du dossier de presse de l'exposition
L’exposition Première étoile, dernier flocon est née de l’envie de faire écho à des questions climatiques qui se posent quotidiennement à Annemasse et dans ses alentours. Situé dans les Alpes occidentales, ce territoire suit en fond de vallée le cours de l’Arve, rivière parallèle à l’autoroute A40, rejoint à moyenne altitude de nombreuses stations de ski mythiques comme Chamonix, Megève, Flaine ou Avoriaz, et culmine dans les massifs alpins - Chablais, Bornes, Aravis, Haut-Giffre, Aiguilles rouges et bien sûr le MontBlanc en surplomb. En Haute-Savoie, les prévisions météorologiques n’ont rien d’anecdotiques, le sujet est même hautement économique et rythme de nombreuses conversations. « Annule-t-on la sortie neige à Plaine-Joux des grandes sections ? Est-il possible d’apporter de la neige par camions quand il fait trop chaud pour utiliser les canons au Petit Bornand ? Comment enrayer le triste record de 35 jours successifs de pic de pollution aux particules fines dans la vallée de l’Arve2 ? Est-ce que je pose une demi-journée pour profiter de la petite tombée de neige d’hier ? » s’interroge tout un chacun selon ses activités professionnelles, sportives, électives, etc.
Aujourd’hui, le réchauffement climatique, aux effets particulièrement visibles dans les Alpes et sur la chaîne du MontBlanc, agit comme un révélateur et pousse à une réévaluation des enjeux économiques et environnementaux, relayée par une opinion publique locale et internationale de plus en plus attentive et mobilisée pour la préservation des écosystèmes.
Dans un parcours s’intéressant aux activités et paysages à différentes altitudes, l’exposition souhaite aborder la montagne contemporaine comme une géographie vécue, à rebours de l’imaginaire dominant du Sublime romantique développé à partir du XVIIIe siècle puis de l’iconographie publicitaire vantant la montagne comme territoire pur, intact et préservé.
Toujours fascinés par la montagne, les artistes en représentent les multiples facettes, des plus terre-à-terre aux plus fantasmatiques. Le parti-pris est volontairement non documentaire, abordant de manière distanciée quelques éléments incontournables : la neige, la vue, le chalet, le domaine skiable, les sports d’hiver, l’avalanche, les sommets, les glaciers, le refuge, l’alpiniste, le froid, l’appel du grand Nord.
Garance Chabert, commissaire de l’exposition, extrait du dossier de presse de l'exposition