Entre réflexions philosophiques, politiques et sociologiques mais aussi sanitaires et alimentaires, l’exposition entend étudier les influences du biopouvoir sur nos corps, nos esprits et nos sociétés.
Exposition collective avec les artistes invités : Aliens in Green, Amy Balkin, Laurent Grasso, Mikhail Karikis, Barbara Kruger, Annosofie Norn, Signe Lidén, Steve Rowell, Louis-Cyprien Rials, RYBN.
Prêt de l'œuvre de Laurent Grasso, Haarp, 2007, Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
L’exposition Esthétiques Biopolitiques entend prendre pour appui le concept de biopolitique forgé par Michel Foucault et développé aujourd’hui par de nombreux penseurs. Celui-ci pourrait se définir comme le développement de systèmes et de stratégies gouvernementales émergeant à partir du XVIIIe siècle pour contrôler et réguler le vivant, constitué en population. Plus aucun domaine de la vie n’est désormais laissé de côté, chaque étape, chaque niveau de sa progression devient l’enjeu principal d’un mouvement général des mécaniques du pouvoir. « L’homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était pour Aristote : un animal vivant et de plus capable d’une existence politique ; l’homme moderne est un animal dans la politique duquel sa vie d’être vivant est en question.»1
Complexifié par la diversité des domaines et des techniques de son implantation, ce « biopouvoir » apporte tout un champ de modifications sur la société, les corps et les subjectivités.
Les œuvres présentées dans cette exposition apportent des réflexions sur ces conditions de notre post-modernité et esquissent des espaces de « résistance », pour une politique de la vie et non une politique sur la vie.
1 Michel Foucault, La Volonté de savoir. Droit de mort et pouvoir sur la vie, Paris, Folio plus, 2016 (1976), p. 17.
Prêt de l'œuvre de Laurent Grasso, Haarp, 2007, Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes
L’exposition Esthétiques Biopolitiques entend prendre pour appui le concept de biopolitique forgé par Michel Foucault et développé aujourd’hui par de nombreux penseurs. Celui-ci pourrait se définir comme le développement de systèmes et de stratégies gouvernementales émergeant à partir du XVIIIe siècle pour contrôler et réguler le vivant, constitué en population. Plus aucun domaine de la vie n’est désormais laissé de côté, chaque étape, chaque niveau de sa progression devient l’enjeu principal d’un mouvement général des mécaniques du pouvoir. « L’homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était pour Aristote : un animal vivant et de plus capable d’une existence politique ; l’homme moderne est un animal dans la politique duquel sa vie d’être vivant est en question.»1
Complexifié par la diversité des domaines et des techniques de son implantation, ce « biopouvoir » apporte tout un champ de modifications sur la société, les corps et les subjectivités.
Les œuvres présentées dans cette exposition apportent des réflexions sur ces conditions de notre post-modernité et esquissent des espaces de « résistance », pour une politique de la vie et non une politique sur la vie.
1 Michel Foucault, La Volonté de savoir. Droit de mort et pouvoir sur la vie, Paris, Folio plus, 2016 (1976), p. 17.