Né en 1949 à Genève (Suisse)
Vit et travaille à Lyon (France)
Après avoir quitté l’école à l’âge de treize ans, Michel Dauvergne multiplie dans sa prime jeunesse les emplois alimentaires notamment dans une usine Intercolor, dans une banque et dans des théâtres. À la suite d’un bref passage à l’école de Photographie de Genève en 1966, il intègre à l’âge de vingt-trois ans l’École des Beaux-Arts de Lyon et travaille en parallèle pour l’agence d’architecture intérieure A.I.A afin de payer ses études.
Au cours des années 1980, son travail de peinture est exposé à la Galerie : Volée à une Muse, à Lyon, à la Maison de la Culture de Grenoble, à la Galerie de Jean-Jules Bertin, à Lyon également, ainsi qu’au Musée de Brou à Bourg-en-Bresse au sein de l’exposition Peinture refigurée. De 1983 à 2002, il enseigne à l’École d’Arts Appliqués de Lyon, à l’École d’Architecture et à l’INSA. Puis de 2002 à 2012, il dirige la section « Design Produit » à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
Les peintures de Michel Dauvergne s’inscrivent dans la « Peinture d’Histoire » ou la « Peinture refigurée », un mouvement émergent des années 1980 qu’il interprète comme une « réparation ». Il revisite notamment l’histoire du Radeau de la Méduse de Théodore Géricault qui, à ses yeux, est « un des derniers grands témoignages dénonciateurs politiques par la peinture de Salon ». Il étudie le mythe d’Hercule et Antée d’après Le Tintoret, expose à ce sujet des lithographies éditées par l’URDLA et une série de toiles exposée à la Mairie de Villeurbanne en 1986.
Après une longue période de discrétion pour des raisons de santé et de charge d’enseignement, il se penche dorénavant sur « la relation que nous entretenons avec l’espace qui nous entoure, sur l’histoire présente, et sur la place de l’humain et de ses paradoxes ».
L’Institut d’art contemporain acquiert plusieurs de ses œuvres entre 1983 et 1986 et expose notamment la peinture Suite d’un Naufrage lors de l’exposition Un peu d’histoire et de peinture ? en 2005.