Jean Amado
Muraille sous le vent
1983
Ciment de basalte gris, ocre rouge et acier
130 x 180 x 51 cm
Avec le rocher et l’animal, la barque fait partie des images archétypales auxquelles renvoient les sculptures de Jean Amado. Muraille sous le vent s’inscrit dans cet ensemble d’une trentaine de sculptures conçues selon une forme, immédiatement reconnaissable, de coque de bateau.
Muraille sous le vent s'impose par sa densité. La terre est devenue rocher, et porte les stries de l’usure et des métamorphoses. Crevassée, trouée, massive, secrète, rugueuse, elle semble avoir été façonnée par le temps et les éléments. Invitation au voyage, à la navigation, l’œuvre contient aussi un enracinement patient, une lente combustion intérieure. Muraille sous le vent est minérale par son matériau, aquatique par son allure de navire. Elle est le feu par sa cuisson et porte les marques du vent dans ses fissures.
Muraille sous le vent s'impose par sa densité. La terre est devenue rocher, et porte les stries de l’usure et des métamorphoses. Crevassée, trouée, massive, secrète, rugueuse, elle semble avoir été façonnée par le temps et les éléments. Invitation au voyage, à la navigation, l’œuvre contient aussi un enracinement patient, une lente combustion intérieure. Muraille sous le vent est minérale par son matériau, aquatique par son allure de navire. Elle est le feu par sa cuisson et porte les marques du vent dans ses fissures.