Prêt de l'œuvre d'Orlan, Collection IAC, Villeurbanne/Rhône-Alpes :
Orlan, Strip-tease occasionnel à l’aide des draps du trousseau (version 2), 1974 - 1975
Orlan, Strip-tease occasionnel à l’aide des draps du trousseau (version 2), 1974 - 1975
Cette grande exposition féministe dédiée aux Créatrices est un événement à plus d’un titre. Privilégiant une approche thématique sur une longue durée, elle met en lumière la fonction émancipatrice de l’art, à l’instar de Niki de Saint Phalle qui donnait le « pouvoir aux Nanas ».
Plus de 80 œuvres se déploient à travers cinq grandes questions :
Comment se libérer de sa condition féminine en bravant les interdits, dans le sillage de Camille Claudel et Orlan ? En quoi la représentation de soi peut-elle prendre une dimension politique en faveur de la reconnaissance des femmes peintres, comme le montre par exemple Élisabeth Vigée Le Brun au XVIIIe siècle ?
Comment renaître de la violence subie – sexuelle ou politique – en « devenant artiste », tel que l’a initié Artemisia Gentileschi ?
Et il n’est pas jusqu’à l’art textile qui ne remette en question la vision stéréotypée des genres, en suscitant le travail avant-gardiste d’un féminin rebelle. Dernier thème, rarement exploré dans les expositions, la question de la spiritualité en art, qui est source d’énergie créatrice pour de nombreuses artistes dans le sillage des visionnaires du Moyen Âge. De cette exposition émerge le formidable apport novateur des femmes, par l’utilisation de nouveaux matériaux et une radicale liberté créatrice.
L’exposition sera accompagnée d’un catalogue rédigé par Marie-Jo Bonnet, commissaire de l’exposition, publié aux Éditions Ouest-France
Plus de 80 œuvres se déploient à travers cinq grandes questions :
Comment se libérer de sa condition féminine en bravant les interdits, dans le sillage de Camille Claudel et Orlan ? En quoi la représentation de soi peut-elle prendre une dimension politique en faveur de la reconnaissance des femmes peintres, comme le montre par exemple Élisabeth Vigée Le Brun au XVIIIe siècle ?
Comment renaître de la violence subie – sexuelle ou politique – en « devenant artiste », tel que l’a initié Artemisia Gentileschi ?
Et il n’est pas jusqu’à l’art textile qui ne remette en question la vision stéréotypée des genres, en suscitant le travail avant-gardiste d’un féminin rebelle. Dernier thème, rarement exploré dans les expositions, la question de la spiritualité en art, qui est source d’énergie créatrice pour de nombreuses artistes dans le sillage des visionnaires du Moyen Âge. De cette exposition émerge le formidable apport novateur des femmes, par l’utilisation de nouveaux matériaux et une radicale liberté créatrice.
L’exposition sera accompagnée d’un catalogue rédigé par Marie-Jo Bonnet, commissaire de l’exposition, publié aux Éditions Ouest-France