Cet hiver, elle était déjà là. A Flaine, je l'ai vue sur une carte postale et elle m'a appelé. Elle semblait lointaine, imprimée en tout petit sur ce papier cartonné qui tenait presque dans ma poche. Alors, cette fois je reviens, bien décidé à entrer dans le décor de la carte postale et à rejoindre 6/9 en son pays.
Les œuvres semblent ici avoir construit leur propre monde. Le sol jaune sous mes pieds évoque le sable. Les murs peints en bleu sont des ébauches de ciel. Je me promène dans une esquisse de décor. Je me laisse porter par cette fiction même si je n’y crois pas vraiment.
Studio de cinéma déserté ou jeu vidéo dont je suis le héros, je déambule au milieu d'une architecture fictive composée d'oeuvres structurant un paysage schématisé. Je me trouve dans un pays imaginaire, ou bien sa carte postale. Je ne sais pas si je suis dans un décor ou dans sa parodie, dans une exposition d'art contemporain ou dans une simulation composée d'oeuvres en carton pâte.
Ce microcosme est factice, il ressemble à un décor de vacances martien. Je pense que les œuvres connaissent mal le monde extérieur pour le parodier de cette manière. Elles construisent cet espace dans lequel elles ne sont que des éléments de décor, elles perdent leur sens premier, et je me demande où commence l'exposition et où se termine le jeu.
Les œuvres semblent ici avoir construit leur propre monde. Le sol jaune sous mes pieds évoque le sable. Les murs peints en bleu sont des ébauches de ciel. Je me promène dans une esquisse de décor. Je me laisse porter par cette fiction même si je n’y crois pas vraiment.
Studio de cinéma déserté ou jeu vidéo dont je suis le héros, je déambule au milieu d'une architecture fictive composée d'oeuvres structurant un paysage schématisé. Je me trouve dans un pays imaginaire, ou bien sa carte postale. Je ne sais pas si je suis dans un décor ou dans sa parodie, dans une exposition d'art contemporain ou dans une simulation composée d'oeuvres en carton pâte.
Ce microcosme est factice, il ressemble à un décor de vacances martien. Je pense que les œuvres connaissent mal le monde extérieur pour le parodier de cette manière. Elles construisent cet espace dans lequel elles ne sont que des éléments de décor, elles perdent leur sens premier, et je me demande où commence l'exposition et où se termine le jeu.