Dans le cadre de l'UE projet «Initiation au commissariat d’exposition d’art contemporain» menée par les équipes de l'IAC, Villeurbanne et l'ENS, Lyon (Stéphanie Fragnon et David Gauthier)
Dans une société où la consommation visuelle s’est globalisée et démultipliée, les images de l’autre, ses cultures et ses différences se sont uniformisées. La vue comme mode de perception instantané et unilatéral, prégnant en occident, s’est généralisée au monde, et rend notre rapport à l’altérité problématique, si ce n’est faussé : nous ne rencontrons l’autre que pour le ramener à nous, au soi, pour résoudre, croit-on, cette confrontation entre le différent et le même.
L’exposition invite le visiteur à reconsidérer l’immédiateté de sa perception et, par le déplacement, à faire l’expérience de la rencontre. Ce n’est plus seulement l’œil, mais bien le corps tout entier que le visiteur, devenu visiteur-acteur, doit engager pour accéder à cet espace transformé, habité par la présence d’œuvres qui troublent nos habitudes perceptuelles.
Interroger les formes mouvantes, traquer un reflet, tendre une oreille, franchir une transparence, explorer l’ombre, scruter un détail, reculer d’un pas… Autant de jeux sensoriels et intellectuels qui incitent à prendre le temps de l’imprégnation. A l’aboutissement de nos déplacements, la rencontre n’est pas tant avec les œuvres qu’avec ceux qui les contemplent et les traversent avec nous. En se cherchant au-delà du regard, le visiteur-acteur découvre peu à peu la présence de l’Autre. Dans ce lieu façonné par les œuvres, une nouvelle manière d’apprivoiser un monde partagé émerge, celle qui demande à tous : percevez-vous ?
L’exposition invite le visiteur à reconsidérer l’immédiateté de sa perception et, par le déplacement, à faire l’expérience de la rencontre. Ce n’est plus seulement l’œil, mais bien le corps tout entier que le visiteur, devenu visiteur-acteur, doit engager pour accéder à cet espace transformé, habité par la présence d’œuvres qui troublent nos habitudes perceptuelles.
Interroger les formes mouvantes, traquer un reflet, tendre une oreille, franchir une transparence, explorer l’ombre, scruter un détail, reculer d’un pas… Autant de jeux sensoriels et intellectuels qui incitent à prendre le temps de l’imprégnation. A l’aboutissement de nos déplacements, la rencontre n’est pas tant avec les œuvres qu’avec ceux qui les contemplent et les traversent avec nous. En se cherchant au-delà du regard, le visiteur-acteur découvre peu à peu la présence de l’Autre. Dans ce lieu façonné par les œuvres, une nouvelle manière d’apprivoiser un monde partagé émerge, celle qui demande à tous : percevez-vous ?