Tous les deux ans, l’Institut d’art contemporain met en place un temps fort ex situ autour des œuvres de sa collection. Avec pour enjeu l’enrichissement de regards partagés, ces projets le plus souvent à caractère transhistorique se déroulent en partenariat avec des sites remarquables du patrimoine de la région Auvergne-Rhône-Alpes et instaurent pour chaque édition un dialogue curatorial avec un artiste.
En 2017, à l’occasion du Parcours Artistique le Partage des Eaux*, et en parallèle à sa contribution aux Échappées**, l’IAC est en partenariat avec la Ferme seigneuriale de Bourlatier du XVIIe siècle, pour éprouver sa collection dans un bâtiment historique inscrit dans un paysage exceptionnel.
C’est à l’artiste Evariste Richer avec qui s’est développée une complicité artistique au fil d’expositions collectives, comme Fabricateurs d’espaces ou Dimensions variables, que l’IAC a choisi de confier le commissariat de ce projet, en écho à l’exposition personnelle de l’artiste à la Galerie d’exposition - Espace d'art contemporain / Théâtre de Privas, Des leurres sous le soleil.
À l’heure de l’ébranlement du mythe de la domination de l’homme sur son environnement, Le Trait de Jupiter réunit des œuvres conçues en regard des techniques rudimentaires développées par l’homme pour se mesurer aux forces de la nature. Résonnant comme une énigme, le titre de l’exposition a pour origine le nom donné à la pièce maîtresse de l’assemblage de la charpente de la ferme de Bourlatier. Emblématique de l’arme vengeresse de Jupiter, cet assemblage en forme d’éclair est aussi bien le nœud architectural du bâti que la cristallisation des enjeux de cette exposition : contre les menaces destructrices des phénomènes météorologiques et physiques, quelle est la puissance réelle des moyens affichés par l’homme ?
Conçue en osmose avec son site paysager et architectural, l’exposition propose de réinterroger notre relation à l’environnement sur le mode d’un retour aux fondamentaux. À la lumière de la technique, l’homme s’interroge : existe-t-il une alternative à la lutte contre les éléments ? Quelles tentatives opérer encore et au risque de quel retournement ?
*Inauguré le 7 juillet 2017, ce parcours réunit un ensemble d’œuvres paysagères le long du sentier de grande randonnée GR7. Au cœur des Monts d’Ardèche, suivant la ligne de partage qui sépare le bassin méditerranéen du bassin atlantique, il révèle une frontière symbolique et imaginaire à partir d’œuvres d’artistes de renommée internationale.
** En parallèle au parcours, Le Partage des Eaux organise avec les Échappées une programmation d’expositions au sein de différentes structures et dans ce cadre l’IAC propose des projets à l’École du Vent, Saint-Clément ; à la Fabrique du Pont d’Aleyrac, St-Pierreville.
Olivier Leroi, 1200 km, 2010, un film de 7h30 sera présenté dans le cadre du Parcours Artistique Le Partage des Eaux. Il fait partie intégrante de l'exposition Le Trait de Jupiter.
C’est à l’artiste Evariste Richer avec qui s’est développée une complicité artistique au fil d’expositions collectives, comme Fabricateurs d’espaces ou Dimensions variables, que l’IAC a choisi de confier le commissariat de ce projet, en écho à l’exposition personnelle de l’artiste à la Galerie d’exposition - Espace d'art contemporain / Théâtre de Privas, Des leurres sous le soleil.
À l’heure de l’ébranlement du mythe de la domination de l’homme sur son environnement, Le Trait de Jupiter réunit des œuvres conçues en regard des techniques rudimentaires développées par l’homme pour se mesurer aux forces de la nature. Résonnant comme une énigme, le titre de l’exposition a pour origine le nom donné à la pièce maîtresse de l’assemblage de la charpente de la ferme de Bourlatier. Emblématique de l’arme vengeresse de Jupiter, cet assemblage en forme d’éclair est aussi bien le nœud architectural du bâti que la cristallisation des enjeux de cette exposition : contre les menaces destructrices des phénomènes météorologiques et physiques, quelle est la puissance réelle des moyens affichés par l’homme ?
Conçue en osmose avec son site paysager et architectural, l’exposition propose de réinterroger notre relation à l’environnement sur le mode d’un retour aux fondamentaux. À la lumière de la technique, l’homme s’interroge : existe-t-il une alternative à la lutte contre les éléments ? Quelles tentatives opérer encore et au risque de quel retournement ?
*Inauguré le 7 juillet 2017, ce parcours réunit un ensemble d’œuvres paysagères le long du sentier de grande randonnée GR7. Au cœur des Monts d’Ardèche, suivant la ligne de partage qui sépare le bassin méditerranéen du bassin atlantique, il révèle une frontière symbolique et imaginaire à partir d’œuvres d’artistes de renommée internationale.
** En parallèle au parcours, Le Partage des Eaux organise avec les Échappées une programmation d’expositions au sein de différentes structures et dans ce cadre l’IAC propose des projets à l’École du Vent, Saint-Clément ; à la Fabrique du Pont d’Aleyrac, St-Pierreville.
Olivier Leroi, 1200 km, 2010, un film de 7h30 sera présenté dans le cadre du Parcours Artistique Le Partage des Eaux. Il fait partie intégrante de l'exposition Le Trait de Jupiter.